Copropriétés dégradées : quelles aides demander ?

L’État a choisi la stabilité pour la diffusion des aides publiques à la rénovation énergétique. L’Anah distribue toujours son aide phare Ma Prime Rénov’ (rénovation par gestes ou d’ampleur), et la décline en Ma Prime Adapt’ (en cas de perte d’autonomie et de vieillissement), et en Ma Prime Rénov’ Copropriété, dans le but de rénover les parties communes des immeubles collectifs vieillissants. Dans ce cas, le syndic de copropriété est chargé de déposer le dossier de demande au nom de tous les copropriétaires. Le taux de résidence principale doit atteindre 65 % pour les petites copropriétés de moins de 20 lots, et 75 % pour les plus grandes, sachant que le plafond de dépenses éligible ne peut excéder 25.000 € par logement. D’autres aides existent pour la rénovation des immeubles collectifs, issues du plan Initiative Copropriétés :

• La prime « Copropriété », sorte de bonus en cas de travaux,
• Les dispositifs VOC (veille et observation des copropriétés) et POPAC (programme opérationnel de prévention et d’accompagnement des copropriétés),
• L’aide à la gestion urbaine de proximité pour optimiser les aménagements autour des immeubles collectifs dans le but d’améliorer le cadre de vie des résidents,
• L’aide à la gestion renforcée,
• Ainsi qu’un financement des travaux de mise en sécurité de l’immeuble.